Volume 35 numéro 31
4 juin
200
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COMMISSION DES ÉTUDES

L’UdeM participera à un baccalauréat national en sécurité publique

Le certificat en gérontologie se donnera entièrement à distance.

Dans le cadre d’une politique gouvernementale visant à donner à un grand nombre de policiers une formation universitaire, l’Université de Montréal participera à un nouveau programme d’études de premier cycle géré par l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’École nationale de police. La Commission des études a donné son accord de principe à cette participation au cours de sa réunion du 8 mai dernier.

Le baccalauréat en sécurité publique veut permettre aux policiers d’acquérir une formation de base en sciences sociales, droit, psychologie, gestion, criminologie et philosophie, en plus d’une formation plus technique sur les méthodes d’enquêtes criminelles. Plusieurs universités québécoises ont accepté de coopérer à ce programme. L’Université de Montréal accueillera notamment des étudiants dans ses programmes de certificat en criminologie et de baccalauréat en sécurité et police ainsi que dans son microprogramme de droit (concentration «droit pénal»).

Sans lien avec le programme précédent, le certificat en gestion appliquée à la police et à la sécurité, de la Faculté de l’éducation permanente (FEP), sera modifié en tenant compte de l’évolution de la clientèle depuis son implantation, en 1995. La modification adoptée par la Commission des études suggère de remettre l’accent sur le concept de sécurité intérieure «de façon à attirer une clientèle davantage diversifiée, plus représentative de l’ensemble des professionnels intervenant en ce domaine». La refonte vise aussi à mettre l’accent sur la gestion des opérations en sécurité intérieure.


Un certificat à distance

Les membres de la Commission des études ont également approuvé un projet de modification du certificat en gérontologie de la FEP. Marqué par le développement de l’enseignement à distance, ce programme d’études est actuellement donné en grande partie par le biais de la télévision universitaire (canal Savoir) et par vidéocassettes. Avec plus de 400 étudiants inscrits, il connaît beaucoup de succès, mais certains des cours du programme initial n’ont pas été donnés depuis plusieurs années, faute d’intéressés.
Les responsables proposent donc l’abolition de huit cours et la transformation de cinq autres de manière que le programme puisse être entièrement suivi à distance. Mais ils précisent que «les objectifs de formation […] restent inchangés» pour la clientèle, principalement formée d’intervenants du milieu de la santé.

Le baccalauréat spécialisé en sciences biomédicales sera lui aussi modifié. Un an après son implantation, les responsables de ce programme de la Faculté de médecine et de la Faculté des arts et des sciences (Département de sciences biologiques) ont constaté que des correctifs devaient être apportés. Les modifications comprennent une augmentation du nombre de crédits attribués à des activités de stage, de travaux de recherche et de travaux pratiques.

Au cours de cette 954e séance, les membres de la Commission des études ont témoigné leur reconnaissance à deux doyens qui tiraient leur révérence après plusieurs années de présence assidue: Mireille Mathieu, doyenne de la Faculté des arts et des sciences, siégeant à la Commission depuis 1985, et Robert Leroux, doyen de la Faculté de musique, puis de la Faculté de l’éducation permanente, présent à la Commission depuis 1988.

Mathieu-Robert Sauvé