Volume 35 numéro 16
15 janvier 2001




L’Université obtient ses 20 premières chaires de recherche

Les noms des 195 premiers bénéficiaires du Programme des chaires de recherche du Canada ont été annoncés le 15 décembre à Ottawa. On s’en souvient, le budget de 2000 avait alloué 900M$ aux universités canadiennes pour les aider à attirer et à garder les meilleurs chercheurs. En vertu de ce programme, 2000 chaires de recherche seront établies d’ici 2004-2005. Les 195 premières chaires représentent un investissement de 213M$.

Le Programme des chaires de recherche du Canada a été créé pour permettre aux universités ainsi qu’aux instituts de recherche et aux centres hospitaliers qui leur sont affiliés de devenir des centres de recherche de calibre international en attirant et en retenant les meilleurs candidats. Elles seront réparties comme suit: sciences naturelles et génie, 45%; sciences de la santé, 35%; sciences sociales et sciences humaines, 20%.

Les chaires de niveau 1 sont attribuées à des chercheurs d’expérience reconnus par leurs pairs comme des chefs de file mondiaux dans leur domaine; elles sont renouvelables après sept ans. Les chaires de niveau 2 sont d’une durée de cinq ans, renouvelables une fois; elles sont attribuées à des chercheurs que leurs pairs jugent susceptibles de devenir des chefs de file dans leur domaine.

Le nombre de chaires accordées à une université est proportionnel aux fonds alloués aux chercheurs de cette université par les trois conseils subventionnaires fédéraux, à savoir le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, les Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherches en sciences humaines. Les titulaires sont nommés par un collège d’examinateurs à partir des candidatures présentées par les universités.

Lors de cette première annonce, l’Université de Montréal a obtenu ses 20 premières chaires sur un total prévu de 138 sur cinq ans. Les chaires sont attribuées deux fois l’an.

Les titulaires des chaires de premier niveau sont: André Blais (sciences politiques), Gilles Brassard (technologie de l’information), Éric A. Cohen (microbiologie), Jean-Marie Dufour (sciences économiques), Gilles Fontaine (astronomie et astrophysique), Paul Jolicoeur (maladies infectieuses et parasitaires), Bartha Maria Knoppers (droit), François Lalonde (mathématiques), Franco Lepore (psychologie), Mona Nemer (biologie moléculaire), Massimo Pandolfo (maladies organiques du système nerveux central), Serge Rossignol (maladies organiques du système nerveux central), Jack Siemiatycki (santé des populations), Richard E. Tremblay (recherches psychosociales et comportements) et James D. Wuest (science et technologie des matériaux).

Les chercheurs dont les noms suivent ont obtenu une chaire de second niveau: Yoshua Bengio (intelligence artificielle), Sylvain Chemtob (périnatalité), Daniel Gaudet (génétique), Joseph M. Heath (philosophie) et Daniel Mark Weinstock (philosophie).

L’École Polytechnique s’est quant à elle vu attribuer deux chaires de niveau 1 (Brigitte Jaumard et François Soumis) et trois de niveau 2 (Carl-Éric Aubin, Patrick Desjardins et Joseph Pegna).

L’Université de Toronto s’est taillé la part du lion avec 39 chaires, l’Université de Montréal et l’École Polytechnique suivent avec 25 chaires. L’Université Laval en a obtenu 14 et l’Université McGill, 7.