Courrier

Monsieur Constantin,

Ce que vous avez décrit comme étant une soirée au vacarme indescriptible, intolérable et, surtout, débile de notre part, nous, les étudiants et étudiantes de l'Université de Montréal, moi je l'ai plutôt vu comme un effort à la socialisation, à l'intégration et au renforcement du sentiment d'appartenance à notre noble établissement.

L'Université de Montréal accueille des étudiants et des étudiantes provenant de lieux géographiques et de milieux culturels très variés. Une soirée comme celle-là nous offre la chance de communiquer avec nos confrères et consoeurs d'études et d'annihiler tout sentiment d'exclusion ou d'isolation éventuel. De plus, la présence du recteur à cet événement démontre ni plus ni moins sa volonté de nous faire sentir que nous sommes les bienvenus sur le campus.

Pour ce qui est du bruit, nous nous excusons auprès de ceux qui en ont souffert, mais pour ma part je préfère de loin les cris de joie aux bruits des canons et des mitraillettes. Fait aussi très significatif à mentionner, le tout s'est déroulé sans aucune anicroche ni dispute entre les participants.

Alors au lieu de faire la guerre, nous, on fait la fête, ça coûte moins cher...

Anastassis Kozanitis
Sciences de l'éducation
3e cycle