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La Faculté des sciences de l'éducation remettait récemment des bourses d'excellence à 12 étudiants de premier cycle qu'on voit ici entourant la doyenne Gisèle Painchaud. Ce sont Martin Brisebois, Marco Brochu, Geneviève Pelletier, Valérie Jeannotte, Geneviève Beauchamp, Marie-Élaine Rouleau, Akimana Gaudreault-Gaucher, Robin Talbot, Mylène Leroux, Karine Bourgie-Mercier, Étienne Plourde et Nathalie Brochu.
L'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences invite la communauté scientifique à lui soumettre des propositions de communications ou de colloques pour son 68e congrès, qui se tiendra à l'Université de Montréal du 15 au 19 mai 2000. Les dates limites pour soumettre une proposition sont le 12 novembre pour les colloques et le 26 novembre pour les communications libres. Le programme du congrès couvre toutes les grandes disciplines de la recherche: sciences biologiques et médecine vétérinaire, sciences de la santé, sciences exactes et génie, lettres et arts ainsi que sciences humaines et sociales.
Le congrès de l'ACFAS, qui se déroulera cette année sur le thème "Les sciences au XXIe siècle", réunira près de 5000 congressistes. Pour les scientifiques, ce congrès demeure un lieu privilégié pour la présentation de leurs plus récents travaux de même que pour prendre le pouls des derniers développements de la recherche.
L'ACFAS, créée en 1923, travaille à la promotion de la science et de la technologie. Son congrès annuel, qui réunit des scientifiques de tous les continents, est l'événement scientifique multidisciplinaire le plus important de toute la francophonie. Le congrès de l'ACFAS, c'est aussi un salon des exposants, les assises de nombreuses associations, des lancements, des conférences, des débats et de nombreuses autres activités.
Pour renseignements: (514) 849-0045 ou http://www.acfas.ca/ congres.
Lorsque les bioéthiciens Hubert Doucet et Paule Savignac ont été invités à l'émission de Marie-France Bazzo à la première chaîne de Radio-Canada l'hiver dernier, entre le groupe rap Dubmatic et le directeur du magasin de mode Simons, ils ont eu le sentiment que leur but était atteint. "Notre volonté, c'est de faire de la bioéthique un débat de société, un sujet qui se discute sur la place publique", explique Mme Savignac, assistante de M. Doucet à la Faculté de théologie et étudiante au doctorat.
Cette infirmière qui a promu l'idée d'inviter des gens de tous les horizons dans un lieu public pour discuter d'un cas de bioéthique, selon le principe des cafés philosophiques français, estime qu'il ne faut pas nécessairement avoir des diplômes savants pour émettre une opinion sur la reproduction assistée, l'euthanasie, le clonage ou tout autre sujet délicat. Elle dresse d'ailleurs un bilan fort positif des quatre premiers cafés bioéthiques, l'hiver dernier, qui ont réuni jusqu'à 100 personnes en plus de susciter l'intérêt de plusieurs médias.
L'an II des cafés bioéthiques, organisés par la Direction des programmes de bioéthique de l'Université de Montréal, l'Association des étudiants en bioéthique et le bistrot Olivieri, est en cours. Le 18 octobre à 19 h, le premier débat portera sur l'autonomie des personnes âgées et s'articulera autour d'un cas réel. Les rencontres suivantes auront lieu les lundis 29 novembre, 7 février, 3 avril et 15 mai prochains au bistrot Olivieri, 5219, ch. de la Côte-des-Neiges. Les sujets sont à confirmer. Entrée libre.
M.-R.S.