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Divers

TÉMOIGNAGE

Louis-Martin Tard, 1921-1998

Louis-Martin Tard a publié en 1993, chez Libre Expression, Le bon Dieu s'appelle Henri.

Louis-Martin Tard est décédé le 23 décembre dernier. Fondateur du Bureau de l'information de l'Université de Montréal (ancêtre de la Direction des communications), puis du journal Forum et du Bulletin Recherches (qui a cessé d'être publié en 1993), il n'avait jamais tout à fait quitté ses anciens collègues puisqu'il continuait de venir leur rendre visite le mercredi matin, vers 10 heures.

Même s'il était officiellement à la retraite depuis 1988, il avait toujours gardé un casier à la Direction des communications et, lors de ses visites hebdomadaires, il nous renseignait sur un tas de choses qu'aucun livre d'histoire n'aurait pu nous apprendre. Louis-Martin, c'était notre mémoire. Il faut dire que nous étions aussi un public pour ses jeux de mots légendaires, parmi lesquels l'inoubliable appellation de son quartier durant la crise du verglas de janvier 1998: Notre-Dame-de-Glace. Il demeure également le retraité le plus souvent cité au cours des réunions de production du journal quand il faut "désigner" un volontaire ou encore assigner une tâche ingrate à un membre de l'équipe. "Il n'y a pas de mauvais sujet, disait Louis-Martin, il n'y a que de mauvais journalistes."

Sa contribution à titre de directeur de la collection Les Grandes Figures, chez XYZ, ainsi que son oeuvre littéraire à prédominance historique confirment son intérêt pour les origines de notre collectivité. Je me souviens d'avoir évoqué son origine française au cours d'un de nos échanges. Il m'avait arrêté tout de suite: "Holà! jeune homme, je suis au Québec depuis plus longtemps que toi!" Il avait raison. Louis-Martin et Annie Tard ont choisi le Québec une décennie avant ma naissance pour élever leurs six enfants.

Durant les jours qui ont suivi son décès, plusieurs témoignages sur son héritage en terre québécoise ont été diffusés dans différents médias. Tous louent la chaleur humaine de Louis-Martin et sa joie de vivre contagieuse. "Louis-Martin Tard était comme ça: optimiste et jovialiste gratuit; chaleureux, spirituel sans jamais un mot d'amertume", a écrit Réal Pelletier dans La Presse. Odile Tremblay, dans Le Devoir, a souligné quant à elle ses qualités de "grand voyageur, écrivain, journaliste, humoriste, scénariste qui signa un grand nombre de textes pour la télévision et la radio". Elle rappelle qu'à son arrivée au Québec à l'âge de 30 ans, en plein duplessisme, "il s'était lié aux forces progressistes de l'époque".

Se définissant d'abord et avant tout comme un "communicateur polyvalent", il a donné au service des communications de l'Université de Montréal une couleur qui lui est propre. Ses anciens collègues lui en sont reconnaissants. Ils lui gardent une place dans leur coeur.

Mathieu-Robert Sauvé

COMMUNIQUÉS

CRSH: création du Comité des bourses et du cheminement professionnel

En septembre dernier, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) créait le Comité des bourses et du cheminement professionnel. Ce comité a pour mandat d'émettre des avis d'ordre stratégique quant aux programmes de formation à la recherche du CRSH. Ces avis peuvent toucher divers processus académiques et administratifs de même que les processus de sélection des personnes dont le CRSH soutiendrait la formation et le cheminement professionnel.

Dans la foulée de la publication du récent plan stratégique quinquennal "Le défi du juste milieu", le Comité est invité à formuler des avis d'ordre politique sur les orientations de formation à la recherche au Canada et sur la structure des programmes appelés à sous-tendre cette stratégie.

Le Comité, qui amorce ses travaux en janvier, est composé de quatre membres du CRSH et de quatre personnes de l'extérieur, parmi lesquelles figure le doyen de la Faculté des études supérieures, Louis Maheu. Ce dernier pourra donc intervenir au sein de l'un des principaux organismes de recherche canadiens afin d'assurer un arrimage optimal entre les besoins de la nouvelle économie fondée sur le savoir, l'évolution contemporaine des humanités et les grandes orientations universitaires de même que les politiques des organismes subventionnaires majeurs.

Ce sera aussi l'occasion de réaffirmer l'importance des études supérieures et de leur financement dans des secteurs d'une si grande importance pour la vie culturelle, économique et sociale du Québec et du Canada.

Source: Faculté des études supérieures

Mise en place d'un programme de gestion de l'amiante

L'"amiante" est le terme commercial d'une famille de substances minérales composées de fibres qu'on retrouve à l'état naturel dans de nombreuses formations rocheuses partout sur la planète. Les fibres d'amiante ont comme propriétés d'être fortes, durables et non combustibles; en raison de leurs grandes qualités matérielles, elles ont été utilisées dans la fabrication de matériaux industriels, tels les panneaux isolants, l'amiante-ciment ou les carreaux de sol et de plafond, qui servent à la construction de nombreux bâtiments: usines, hôpitaux, écoles, centres commerciaux, tours à bureaux... Au Québec, la plupart des immeubles construits avant 1980 contiennent de l'amiante, qui est employé notamment pour la protection d'incendie, pour l'isolation thermique de la tuyauterie et de chaudières ou même pour l'isolation acoustique de certains locaux.

Depuis plus d'une vingtaine d'années, le public se préoccupe beaucoup, et avec raison, des dangers potentiels de l'exposition à l'amiante dans les bâtiments publics. Toutefois, la présence d'amiante ne constitue pas nécessairement un danger en soi: ce n'est que dans certaines situations bien précises que l'amiante peut représenter un risque pour la santé. Par exemple, lorsque les conditions favorisent la mise en suspension dans l'air de fibres provenant de matériaux à base d'amiante endommagés ou effrités, en particulier aux endroits où ces matériaux ont été pulvérisés sur des surfaces de pièces structurales. Il est néanmoins indispensable de prendre les mesures appropriées afin de minimiser les risques d'exposition aux fibres d'amiante pour les occupants des immeubles et les employés qui en assurent l'entretien.

La solution réside dans la mise en application d'un programme de gestion de l'amiante, c'est-à-dire dans l'élaboration et la réalisation d'un plan d'action visant à désigner les endroits où se trouvent ces matériaux, à évaluer leur état et à déterminer les actions à entreprendre de la manière la plus sécuritaire. Pour assurer le succès de ce programme de gestion de l'amiante, on y inclura la mise en place d'un volet de formation pour toutes les personnes concernées, aussi bien les gestionnaires chargés de prendre les décisions face à l'amiante dans leurs immeubles que les employés chargés de l'entretien et de la réparation des diverses structures de ces bâtiments.

L'Université a fait appel à l'expertise d'une firme spécialisée (Dessau-soprin) afin de procéder à l'établissement d'un tel programme pour l'ensemble des bâtiments. Dans le cadre de l'application de ce programme, des spécialistes visiteront, au cours des prochains mois, les différents immeubles du campus afin d'inventorier les matériaux pouvant contenir de l'amiante, d'en évaluer l'état et de faire des recommandations d'intervention au besoin.

Source: vice-rectorat exécutif

Du grand Petit-TUM!

La création d'une pièce pour les enfants fait un tabac.

Les comédiens Élisabeth Blais-Roby, Annie Gravel et Mario Trépanier ont eu beaucoup de succès auprès du jeune public dans leur interprétation.

Des boîtes vides constituaient l'essentiel des accessoires utiles d'Un Noël de carton, de Martin Gougeon, créé à l'Université de Montréal en décembre dernier. Pour cette première expérience de théâtre pour enfants, la troupe de théâtre du Service des activités culturelles a misé juste. Les spectateurs, âgés de 3 à 10 ans, ont pris une part active à l'intrigue de la pièce, répondant aux questions des comédiens et exprimant leur crainte de voir disparaître l'un d'eux au fond d'une grosse boîte.

Dans Un Noël de carton, trois enfants reçoivent par la poste des boîtes vides en guise de cadeaux. D'abord déçus, ils se laissent prendre au jeu de l'imagination. Celle-ci les amènent à considérer que la première boîte contient un mécanisme capable de réduire la personne à la grosseur d'un microbe, la deuxième contient un condensé de "rire à profusion" et la troisième, minuscule, un morceau de laine qui n'a pas de fin. Ce jeu leur plaît au point d'en oublier leur désir de cadeaux véritables.

Dans leur interprétation, les comédiens Élisabeth Blais-Roby, Annie Gravel et Mario Trépanier ont la candeur et l'enthousiasme débridé des enfants impatients du grand jour. L'auteur, Martin Gougeon, qui a notamment étudié l'écriture dramatique au cégep, réussit à captiver les enfants et leurs parents dans un texte serré, original et plein de rebondissements. La mise en scène, signée Louis-François Grenier assisté de Nancy Lavertu, est sobre et efficace.

Michel Forgues, directeur artistique du Théâtre de l'Université de Montréal (TUM), tenait à cette production, qui lançait une nouvelle troupe de théâtre jeunesse. Il l'a dédiée aux enfants qui sommeillent au coeur de chacun de nous.

M.-R.S.

 

20 thèses seront diffusées sur le Web

Les étudiants au doctorat désireux de diffuser leur thèse sur le réseau Internet sont invités à communiquer avec l'unité des publications électroniques des Presses de l'Université de Montréal.

En effet, la Faculté des études supérieures, le Service des bibliothèques et les Presses de l'Université de Montréal (PUM) réalisent présentement un projet pilote portant sur la publication et la diffusion électroniques des thèses de doctorat. Comme l'expliquent les responsables dans une lettre de présentation, "les moyens de diffusion actuels limitent trop souvent l'accès des thèses à l'université où elles ont été déposées; pourtant, la presque totalité des thèses existent déjà sous forme numérisée".

Ce projet pilote vise donc à créer un prototype pour la diffusion électronique de thèses qui permettra d'étudier les retombées d'un tel système. On compte diffuser une vingtaine de thèses sur le Web d'ici la fin du trimestre. Une dizaine de candidats ont déjà fait connaître leur intention de participer au projet. D'ici la fin de l'année civile, l'expérience sera étendue, grâce à une subvention octroyée récemment aux PUM, à la majorité des nouvelles thèses de doctorat.

Les étudiants qui participeront au projet n'ont qu'à transmettre leur thèse sous forme de fichier informatique. Seules les thèses soutenues et corrigées pourront être diffusées. Les participants au projet pilote recevront, en témoignage de leur collaboration, leur thèse accompagnée d'un logiciel de visualisation performant sur cédérom.

L'étudiant pourra exiger certaines conditions de diffusion. Par exemple, il sera possible de ne diffuser qu'une partie de la thèse ou, encore, d'en limiter la diffusion aux ordinateurs branchés sur le réseau informatique de l'Université de Montréal.

Les intéressés doivent envoyer un courriel à l'adresse suivante: jean-francois.gauvin@umontreal.ca

Ils peuvent également composer le 343-6111, poste 1352.

Date limite: le 29 janvier.

 


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