Le DASUM obtient une nouvelle accréditation

Le programme de maîtrise du Département d'administration de la santé (DASUM) vient de recevoir une nouvelle accréditation de la part de l'Accrediting Commission on Education for Health Services Administration (ACEHSA).

Cette commission regroupe une série d'associations, d'établissements et de professionnels du domaine de l'administration de la santé, tant au Canada qu'aux États-Unis. Seulement une soixantaine de programmes en Amérique du Nord et du Sud bénéficient de cette accréditation, dont sept au Canada. L'Université de Montréal est la seule en Amérique à offrir des programmes d'études supérieures en français dans ce domaine.

"Nous pouvons ainsi nous comparer aux 60 meilleurs programmes d'administration de la santé dans les deux Amériques", souligne Carine Bertrand, coordonnatrice de la formation continue au Département d'administration de la santé.

"C'est une reconnaissance de la qualité de notre programme et de sa capacité à répondre aux besoins actuels du milieu", estime pour sa part le professeur Jean-Louis Denis, qui était directeur de la maîtrise au moment de l'évaluation par l'ACEHSA. "Le processus d'évaluation est très pointu et tient compte à la fois de normes génériques de gestion et d'éléments propres à la gestion de la santé."

L'accréditation est valide pour une période de sept ans, ce qui réjouit les responsables du Département puisque l'accréditation précédente, octroyée en 1994, avait été délivrée pour une période de quatre ans. La prolongation accordée montre à leurs yeux que le programme répond de façon exceptionnelle aux critères de l'ACEHSA, qui sont de plus en plus élevés.

L'accréditation est également assortie de recommandations, notamment de viser une plus grande participation des chargés de cours au développement du programme et de resserrer les liens avec les diplômés afin de bénéficier de leur regard critique.

Inscriptions stables

Malgré la conjoncture actuelle dans le réseau de la santé, qui connaît de profonds bouleversements, et malgré une diminution des inscriptions dans les programmes de premier cycle de ce secteur, les inscriptions aux cycles supérieurs se maintiennent.

"Nous avons plus de 80 étudiants à la maîtrise et plus de 70 au doctorat, précise Jean-Louis Denis. Devant la réorganisation du réseau, on peut émettre deux hypothèses: les transformations ont éliminé de nombreux postes de cadres, ce qui nous fait perdre une partie de notre clientèle. Par contre, l'adaptation à ces transformations exige de nouvelles habiletés, ce qui peut nous attirer de nouvelles clientèles."

Selon le professeur, les exigences pour ce type de gestion sont très élevées et nécessitent une formation supérieure; la conjoncture favoriserait donc davantage les programmes de deuxième et de troisième cycle que ceux de premier cycle.

Daniel Baril