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Courrier


Côte-des-Neiges malmené par les médias...

L'article de Mathieu-Robert Sauvé sur le roman de Mauricio Segura, Côte-des-Nègres, pose certainement le problème des identités de la population polyethnique du bas de la Côte-des-Neiges comme le romancier l'a vécu et l'a exprimé dans son roman. Et cela est une bonne chose de nous faire connaître le point de vue d'une personne dont l'enfance s'est déroulée dans ce contexte.

Je veux exprimer une réalité tout aussi importante qui n'a pu être abordée dans l'article, mais qui mérite de l'être. En effet, depuis plusieurs années et surtout récemment, toute la publicité qu'a subie ce quartier en a altéré la réputation auprès de la population. Il est vrai que Côte-des-Neiges est le siège d'une réalité particulière, mais cette réalité n'est pas plus désagréable ni plus vilaine que la réalité d'autres quartiers de la ville où doivent se côtoyer riches et pauvres, immigrants de longue date et ceux qui sont fraîchement arrivés, et toutes les autres catégories sociales, culturelles et économiques qui composent notre société.

Cepandant, je crois, pour l'avoir remarqué à plusieurs reprises, que la réputation du quartier Côte-des-Neiges a souffert beaucoup de l'intérêt subit des médias à l'égard de ce quartier. En effet, il suffit de dire que vous habitez Côte-des-Neiges à une personne non au courant de la réalité de ce quartier et qui a en tête les idées que les médias de toutes sortes ont propagées pour réaliser jusqu'à quel point le concept Côte-des-Neiges se trouve réduit, dans l'idéologie populiste, à notre très cher bas-de-la-côte.

Comme le dit très bien l'article dans son premier paragraphe, la Côte-des-Neiges ne se réduit pas uniquement à la réalité polyethnique. Elle embrasse des réalités beaucoup plus vastes des points de vue géographique, culturel, économique et scolaire. Je n'ai pas à faire l'apologie de ce quartier, mais il serait juste que les médias de toutes sortes, ce qui inclut ceux de l'UdeM, fassent la promotion du quartier de la façon la plus honnête possible.

Je parlais il y a quelque temps à la responsable d'un organisme communautaire de Côte-des-Neiges et je lui demandais de quelle façon les 33 000 étudiants de l'UdeM influencent le quartier et son travail. Elle s'est dite fort peu influencée par cette réalité majeure et majoritaire dans le quartier, feignant même de les ignorer. Ce simple fait et d'autres démontrent clairement comment la réalité de Côte-des-Neiges est non seulement scindée par la coupure du bas de la côte, mais comment elle se manifeste dans les différentes organisations à caractère social, économique et scolaire.

Je crois que l'image telle qu'elle est perçue par le public en général est fortement tordue à la fois par une couverture médiatique sensationnaliste et quelque peu perverse. Un meilleur équilibre dans les sujets abordés et une certaine mesure de la part des médias de toutes sortes doivent être obtenus si l'on veut que le public soit informé avec justesse et à-propos.

Camille Boily
Étudiant


Linux

Cher Monsieur Baril,

Votre article "Monsieur Linux" du 9 novembre dernier me fait dire quelque chose d'inexact. Je n'ai pas dit qu'il était inacceptable d'être à la fois élite et consommateur; j'ai dit que la recherche de l'excellence était incompatible avec le comportement passif du consommateur, ce qui n'est pas du tout pareil.

Jean-Claude Guédon
Professeur


N. D. L. R. Vous qui travaillez dans les communications devez savoir que les propos que nous pensons avoir entendus, lus ou dits s'avèrent souvent fort différents de la réalité lorsque nous consultons de nouveau la source de ces propos. En relisant mes notes, je constate que la phrase que j'ai rapportée concernant l'élite et la consommation est textuelle. Si jamais l'expression "recherche de l'excellence" a été mentionnée, ce n'est pas en lieu et place du mot "élite", mais pour insister sur l'une de ses significations.

Daniel Baril


La SQ était là!

Contrairement à ce qui a été rapporté dans l'article du 19 octobre dernier ("Agent Luc Hébert... docteur"), un membre de l'état-major représentait la Sûreté du Québec à la soutenance de thèse de l'agent Luc Hébert. En effet, j'étais présent à cet événement. J'ai d'ail-leurs eu l'occasion de parler avec MM.Maurice Cusson, Jean-Pierre Brodeur et André Normandeau au cours du cocktail qui a suivi la soutenance.

Je vous signale également que M. Hébert fut soutenu par la Sûreté du Québec pendant tout le temps requis pour obtenir sa maîtrise ainsi que son doctorat. Il fut libéré à temps partiel pour sa maîtrise et à temps complet avec émoluments pour son doctorat. Ses résultats furent soulignés à maintes reprises par la Sûreté au cours de rencontres, d'échanges et de colloques.

J'ai personnellement félicité M. Hébert au nom de l'état-major et de l'ensemble des membres de la Sûreté du Québec pour sa dernière réussite.

La Sûreté du Québec fait des efforts importants pour hausser de façon significative le niveau de scolarité de ses officiers et sous-officiers. À cet égard, plus de trois millions de dollars y sont consacrés pour les deux prochaines années. Sept officiers et huit sous-officiers sont inscrits à des programmes universitaires et il ne s'agit que d'une première phase.

Ce programme nous permettra d'atteindre l'objectif de 30% d'officiers titulaires d'un diplôme universitaire d'ici trois ans.

Normand Proulx
Directeur général adjoint par intérim
Sûreté du Québec


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