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Nouvelle équipe de direction

Deux des cinq vice-recteurs du "cabinet" Robert Lacroix proviennent d'autres universités.

Dans l'ordre habituel, François Duchesneau, André Caillé, le recteur Robert Lacroix, Michel Trahan, Michel Lespérance et, au premier plan, Patrick Robert et Louis Maheu. À droite, Claire McNicoll.

Le recteur Robert Lacroix, qui entrait en fonction le 1er juin, a choisi la moitié de son équipe de direction à l'extérieur de l'Université de Montréal. Outre Claire McNicoll, qui nous revient de la Commission des universités sur les programmes, le Comité de régie comptera deux nouveaux venus en nos murs, soit Alain Caillé, de l'Université de Sherbrooke, à la recherche et Patrick Robert, de l'Université du Québec à Montréal, aux affaires publiques et au développement.

Autres nouveautés: afin, d'une part, de pouvoir jouer pleinement son rôle d'ambassadeur de l'Université, le recteur Lacroix s'adjoint, en la personne de Michel Trahan, un vice-recteur exécutif et, d'autre part, il invite le doyen des études supérieures, Louis Maheu, à siéger au même titre qu'un vice-recteur au Comité de régie et aux autres instances de l'Université. Enfin, François Duchesneau, professeur au Département de philosophie, se retrouve à la planification.

On le sait, le 25 mai dernier, M. Lacroix a obtenu l'agrément de l'Assemblée universitaire sur le choix de ses collaborateurs immédiats et, le jour même, leur nomination par le Conseil de l'Université. Avant de les désigner, a-t-il précisé devant l'Assemblée universitaire, le nouveau recteur a rencontré plusieurs membres de la communauté universitaire, dont les anciens recteurs, les doyens, les directeurs de service ainsi que les présidents de syndicats et d'associations, incluant les associations étudiantes, de même qu'il a pris connaissance de l'état de la situation de l'Université, des problèmes à résoudre et des défis à relever.

Du pain sur la planche

"Malgré le travail remarquable accompli par le recteur Simard et son équipe au cours des cinq dernières années, il reste encore beaucoup de pain sur la planche", a-t-il constaté avant d'ajouter: "Compte tenu de la taille de l'Université de Montréal, de la complexité des fonctions de vice-recteur dans une telle institution et de l'urgence d'intervenir dans de nombreux dossiers, il m'est apparu que la compétence et l'expérience devaient compter parmi les principales qualités requises chez les candidats. L'équipe dans son ensemble et dans chacune de ses composantes se devait d'être pleinement opérationnelle le 1er juin 1998. Je souhaitais de plus que les personnes sélectionnées se démarquent par leur aptitude à travailler en équipe et à demeurer solidaires des orientations et des décisions collectives. Je voulais également que la recherche de la transparence soit chez elles plus automatique que réfléchie."

Interrogé sur les raisons qui l'ont fait se tourner vers l'extérieur alors que l'Université de Montréal compte de nombreuses compétences, M. Lacroix a expliqué qu'il avait comme souci de ne pas affaiblir les facultés, en somme de ne pas "habiller Paul en déshabillant Pierre".

"Oui, il y avait beaucoup de candidats compétents à l'Université de Montréal, mais la plupart d'entre eux occupent déjà des postes à responsabilités, a-t-il expliqué à Forum. De plus, il faut reconnaître que le nombre de candidats d'expérience a sensiblement diminué ces dernières années avec les nombreux départs à la retraite. En ce qui concerne le poste de vice-recteur aux affaires publiques et au développement, qui commandait, en même temps qu'une connaissance du milieu universitaire, des compétences particulières en relations publiques et en communications notamment, je ne crois pas que nous avions l'équivalent à l'intérieur. Enfin, cet apport extérieur devrait aussi nous permettre de renouveler les idées et les approches."

Ambassadeur de l'Université

En ce qui concerne le rôle qu'il entend jouer comme premier dirigeant de l'Université, Robert Lacroix considère que le recteur doit être "éminemment engagé dans l'élaboration et l'implantation des grandes orientations académiques, organisationnelles et administratives" tout en étant "l'agent principal de la mobilisation des ressources et des personnes".

"Il doit aussi, poursuit-il, être celui qui, au besoin et ultimement, assure l'arbitrage des différends qui ne manquent pas de se présenter, surtout dans une période de restrictions comme celle que nous traversons maintenant, marquée par l'insatisfaction des besoins et une baisse substantielle des ressources. Enfin, le recteur doit être le principal promoteur et le premier défenseur des intérêts de l'Université de Montréal sur les scènes locale, nationale et internationale."

M. Lacroix insiste particulièrement sur cette fonction d'ambassadeur de l'Université qui prendra sa pleine mesure avec le rôle de premier plan qu'il entend jouer dans la préparation et la réalisation de la campagne des années 2000. Et c'est aussi pour cette raison qu'il renoue avec la formule du vice-rectorat exécutif.

Vice-rectorat exécutif

C'est Michel Trahan qui occupe le poste de vice-recteur exécutif. À ce titre, il verra à la marche quotidienne de l'Université et remplacera le recteur en cas d'absence tout en cumulant les fonctions traditionnellement assignées aux vice-recteurs à l'administration et aux ressources humaines. Professeur à la Faculté des sciences de l'éducation dont il a été le doyen de 1985 à 1991, M. Trahan était depuis trois ans vice-recteur aux ressources humaines.

Claire McNicoll assume les responsabilités de vice-rectrice à l'enseignement de premier cycle et à la formation continue. Elle sera donc responsable du développement et de la coordination des activités d'enseignement de premier cycle, de la formation continue, de la vie étudiante en général et des relations avec les associations étudiantes. Depuis janvier 1997, elle était détachée à la Commission des universités sur les programmes, dont elle était la secrétaire générale. Mme McNicoll a été directrice générale de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) de 1989 à 1991, vice-rectrice aux affaires publiques à l'Université de Montréal jusqu'en décembre 1996, de même que doyenne des études de premier cycle et vice-rectrice associée à l'enseignement et à la recherche à l'Université du Québec à Mont-réal.

Le nouveau vice-recteur à la recherche, le physicien de l'Université de Sherbrooke Alain Caillé, aura à définir les politiques et les conditions générales nécessaires à la réalisation et au développement des activités de recherche à l'Université. M. Caillé, qui a occupé un poste identique à l'Université de Sherbrooke de 1989 à 1996, a assuré la présidence du Comité de la recherche des vice-recteurs à la recherche de la CREPUQ en 1995 et 1996 et a siégé au conseil d'administration du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie de 1983 à 1995. Il est membre de conseils d'administration de nombreux organismes subventionnaires fédéraux et provinciaux.

François Duchesneau, pour sa part, exerce les fonctions de vice-recteur à la planification. En plus d'être responsable des activités de soutien à l'enseignement et à la recherche, il veillera au développement et à la coordination des activités de planification. Professeur titulaire au Département de philosophie depuis 1979, boursier Killam de 1995 à 1997, M. Duchesneau s'est démarqué par la qualité de ses travaux de recherche en philosophie. Il a été vice-doyen de la Faculté des arts et des sciences de même que de l'École des études supérieures de l'Université d'Ottawa.

Affaires publiques et développement

Enfin, le vice-recteur aux affaires publiques et au développement, Patrick Robert, assurera les communications avec les différentes instances de la communauté universitaire. Il est également chargé de l'ensemble des relations publiques auprès des gouvernements, des organismes publics et privés et de la société en général. Il dirigera la prochaine campagne de financement. Professeur et directeur de l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal, il a longtemps travaillé dans les secteurs public, parapublic et privé. Sa connaissance du monde des affaires, du milieu gouvernemental et des médias constitue un atout pour les fonctions dont il aura à s'acquitter.

Le doyen de la Faculté des études supérieures, Louis Maheu, sera membre à part entière de la haute direction de l'Université et assumera, sous l'autorité du recteur, la responsabilité du développement et de la coordination des activités d'enseignement des deuxième et troisième cycles.

Enfin, le secrétaire général Michel Lespérance restera dans ses fonctions puisque le Conseil vient de renouveler son mandat.

F.L.


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