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Divers


HEC: création d'un certificat
en gestion

La Commission des études discute de la phase 3.

L'École des Hautes Études Commerciales offrira bientôt un tout nouveau certificat en gestion. Il complétera la liste des programmes de certificat destinés à une clientèle adulte et active sur le marché du travail qui poursuit des objectifs de formation continue.

Ce 13e programme de certificat permettra à l'École des HEC de mieux répondre aux besoins de sa clientèle dont l'âge moyen est de 33 ans. Tels qu'ils sont conçus actuellement, ces programmes ne permettent pas aux étudiants d'acquérir rapidement des connaissances pratiques autour de plus d'un domaine d'intérêt en gestion. Selon les statistiques de l'École, plus des deux tiers des étudiants inscrits dans des programmes de certificat travaillent à temps plein et 15%, à temps partiel. Leur présence à l'École est donc motivée par la formation continue, qu'ils désirent la plus polyvalente possible.

Le Certificat en administration donnera l'occasion de combiner deux domaines d'études. "Nous voyons ici un moyen d'offrir plus de souplesse à notre clientèle, signalent les responsables, en assurant toutefois le respect d'objectifs de formation de qualité: les modules doivent présenter un thème intégrateur, les préalables actuels doivent être respectés et, pour obtenir un diplôme de certificat, l'étudiant devra avoir suivi et réussi au moins deux cours de discipline de base en gestion."

 

Discussion sur la phase 3

Ce projet a été adopté sans opposition des membres à cette première séance de la Commission des études de l'année universitaire. Par ailleurs, la présidente de cette commission, la vice-rectrice Irène Cinq-Mars, a invité les membres à réfléchir à leurs arguments en vue d'une discussion sur la phase 3 de la transformation de l'Université de Montréal.

Comme on le sait, l'administration a entrepris en 1995 une transformation en profondeur de ses activités d'enseignement et de recherche. Après la phase 1, "opération Balises", puis la phase 2, "GREPI", la phase 3 consistera à "préciser un projet d'université pour l'avenir et à en expliciter les impératifs et les conséquences", selon l'énoncé officiel.

À la dernière séance de la Commission des études, en juin dernier, le document intitulé Paramètres de réflexions académiques proposés dans le cadre des travaux associés à la phase 3 de la transformation de l'Université de Montréal avait été déposé aux fins de discussion.

La Faculté des études supérieures est la première à présenter à la Commission des études un document sur ce thème. Son porte-parole, Fernand Roberge, a posé cinq questions que les membres devront commenter à une réunion ultérieure. En voici un résumé:

1. Si l'on accentue la formation fondamentale et la pluridisciplinarité au premier cycle, la spécialisation doit-elle demeurer la fonction des cycles supérieurs? Les unités académiques peuvent-elles opérer ce changement de façon autarcique ou doivent-elles adopter une perspective franchement interdisciplinaire?

2. Quel poids relatif l'unité devrait-elle accorder aux diverses offres d'enseignement: formation fondamentale axée sur la recherche, formation axée sur la recherche contextualisée, formation professionnelle, formation continue de niveau supérieur?

3. Où sont les objectifs de base des unités: faut-il restructurer des programmes, élaborer des méthodes de consultations internes et externes, rationaliser les banques de cours, suivre les cohortes d'étudiants, intégrer les nouvelles techniques de communications?

4. Est-il opportun d'intégrer la formation professionnelle continue dans un programme structuré de niveau supérieur et de prévoir un environnement de recherche pour mieux assurer la qualité de la formation?

5. Faut-il inciter les unités à accentuer le développement de la formation continue dans le sens du programme-cadre de la Faculté des études supérieures?

M.-R.S.


En lice pour les prix littéraires

Le Conseil des arts du Canada a rendu publics récemment les noms des auteurs qui figurent comme finalistes pour les prix du Gouverneur général 1997.

Y figurent, pour les ouvrages de langue française, Pierre Nepveu, professeur au Département d'études françaises, pour Romans-fleuves dans la catégorie "poésie", et Roland Viau, chargé de cours et assistant de recherche au Département d'anthropologie, pour Enfants du néant et mangeurs d'âmes. Guerre, culture et société en Iroquoisie ancienne dans la catégorie "études et essais".

Les noms des lauréats seront connus le 18 novembre; les prix seront remis le jour même par le gouverneur général, Roméo Leblanc, au cours d'une cérémonie qui se déroulera à Ottawa.


Nominations

Au cours d'une réunion récente, le Conseil de l'Université a nommé Louise Lambert-Lagacé, diététiste, et Bernard Lamarre, de SNC-Lavalin, au Comité exécutif ainsi que Monique Michaud, professeure au Département de stomatologie, et Fernand Daoust, vice-président aux affaires canadiennes et internationale de la FTQ, à son comité des finances.

Par ailleurs, le Conseil a procédé à deux nominations à la Faculté de l'éducation permanente: Marie-Josée Rivest, secrétaire de Faculté, et Robert-Georges Paradis, administrateur exerçant les fonctions de vice-doyen.


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